Alors voilà je m'en vais. Je largue les amarres! Canalblog m'a bien hébergé pendant tout ce temps mais là je pars! Pour pas mal de raison notamment pour cette pub pénible venant s'immiscer entre mes textes. Ca m'énervait pas mal à vrai dire. Alors je garde mon blog de dessins gribouilles : ICI et un NOUVEAU BLOG comme dans le même esprit qu'içi avec textes, photos, dessins: Làààààà!!!! mon seul regret? devoir dire adieu à l'option albums photos tant aimée snif. :'(

En espérant que vous me suivrez <3

giu

Il commence à carrément faire froid. Je suis à la limite de prier pour que cette foutue régie nous mette enfin le chauffage. Sinon ça va, bottines au pied, les jambes bien serrées dans mon slim, mon amoureux pas loin, les copines pour boire des bières, quelques tubes de peinture, un petit carnet, et surtout beaucoup de cette petite angoisse encore et toujours. J'ai peur de me tromper. Pourtant c'est bien de tromper des fois aussi. Donc au pire ça va, ça ira.

Ouais, ça ira.

<3 l'image c'est un moment de cours, une performance féminine haha on a bien rigolé.

C’est nouveau. Et du coup c'est pas confortable. Donc c’est parfait. C’est parfait d’avoir les jambes qui tremblent. C'est parfait tous ces inconnus. C’est parfait ces énormes salles vides, cette grande cour et ces escaliers larges et longs. Même la machine à café est parfaite. Autour de moi il y a d’autres gens qui gribouillent sur le bord de leurs cahiers. Autour de moi pour la première fois, il y a un petit air, une musique. Une musique que je connais.

Enfin.

Staff Benda Bilili très très fort.

Merde la vieille équipe qu'on était hier soir. Bordel les gars, comme c'était familier malgré le temps, comme aucun de vous n'avait changé. Toujours aussi grandes gueules, toujours aussi bruyants, toujours avec nos clopes et nos verres en désordre sur la grande table du bar QG. Il y avait juste moins de crayon noir sous les yeux, moins de skate dans nos pattes, moins de cheveux longs pour les garçons, moins de converses colorées pour les filles, moins de noir aussi, mais on était les mêmes. Peut-être un poil plus calmes. Un poil plus vieux. Les mêmes souvenirs et tous la même immense nostalgie de l'époque. Sans aucun regret. 

<3

C'est fini. Le collège c'est fini. C'est dingue les gars, on a fini. Je n'y crois pas. Je laisse tellement de choses je n'y crois pas. C'est fini les gars. Je regarde ce sac et je ne comprend pas qu'il signifie tout ça. Je regarde ce sac en papier rempli de feuilles, d'épreuves, de théories (la théorie toujours de la théorie) et je ne comprend pas qu'il représente tout ça. Je ne comprend pas comment ces 4 années peuvent rentrer là-dedans. J'ai tellement de visages dans la tête, tellement d'éléments qui me reviennent que s'en est étrange, que s'en est trop violent. On a l'air con sans rien. oh putain. tout recommencer.c'est magnifique.c'est flippant.c'est triste.

J'ai enfin terminé.

fini.

rangé.

Je n'aurais jamais pensé imaginé cru anticipé envisagé espéré.

*

"Pourtant vous les connaissez, les histoires des hommes...tordues, complexes...elles sont votre matière première, votre spécialité. Vous devriez le savoir mieux que quiconque que rien n'est entier sans nuances. Les mauvaises langues disent cependant que c'est justement la nuance qui différencie l'homme du policier. Vous cherchez à simplifier mon histoire en une suite logique qui vous mènerait à Carole. Je sais que c'est la mode du moment. On pense que le mystère n'existe que pour être dissipé. On pense que tout est explicable, qu'il suffit d'aller chercher les réponses sur internet.  Mon histoire n'est pas mathématique! Elle se résume toute entière à la collision entre le hasard et mes obsessions. C'est pas des choses qu'on trouve sur internet! Et ce qui est fascinant entre ces deux pôles, il n'y a pas de trace de morale, d'éthique ou même de justice. Là où vous vous réduisez à la loi, je ne me conforme qu'à la nature...et la justice n'existe pas dans la nature!"

extrait et dessin de ma nouvelle bible BLAST de Manu Larcenet.

Parfois je vole

Il y a ces trois petites années, petites années qui nous séparent. Mais maintenant il y a surtout cette chambre ensoleillée et moi qui suis venue y squatter quelques instants. Me blottir sous les couvertures, tripoter quelques peluches, te décoiffer un coup. Les Bérus résonnent dans la pièce, tes chaussettes battent en rythme. Je sais que j'aurai toujours et constamment peur que tu ailles trop vite, que tu me dises de dégager, que tu me zappes de ta vie, que t'oublies que nous c'est à la vie à la mort, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. En attendant on est là, j'essaie de faire tenir debout tout ça, de voir si ça tient. De toutes façons la porte te sera toujours ouverte.