18 avril 2010
Vivre libre ou mourir.
Il y a ces trois petites années, petites années qui nous séparent. Mais maintenant il y a surtout cette chambre ensoleillée et moi qui suis venue y squatter quelques instants. Me blottir sous les couvertures, tripoter quelques peluches, te décoiffer un coup. Les Bérus résonnent dans la pièce, tes chaussettes battent en rythme. Je sais que j'aurai toujours et constamment peur que tu ailles trop vite, que tu me dises de dégager, que tu me zappes de ta vie, que t'oublies que nous c'est à la vie à la mort, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. En attendant on est là, j'essaie de faire tenir debout tout ça, de voir si ça tient. De toutes façons la porte te sera toujours ouverte.
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